PENDLR et Lievens Bikes : Construire ensemble des solutions de mobilité créatives
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PENDLR et Lievens Bikes : Construire ensemble des solutions de mobilité créatives

À l’occasion de la JournĂ©e de la CrĂ©ativitĂ©, nous avons rendu visite Ă  Bas de Lievens Bikes. Chez PENDLR, nous Ă©tions curieux de dĂ©couvrir l’histoire derriĂšre son atelier, oĂč il construit des vĂ©los personnalisĂ©s sur mesure. Comment tout a commencĂ© L’amour de Bas pour la mĂ©canique est nĂ© pendant son enfance Ă  Rosmalen. Avec son frĂšre jumeau monozygote, il retapait de vieux cyclomoteurs. « Nous avions quinze ans et ne voulions rien faire d’autre. Bidouiller, embellir des choses avec soin – c’est dans mon ADN. » Lorsqu’il a commencĂ© ses Ă©tudes Ă  Utrecht, il a dĂ» arrĂȘter, car faire monter un cyclomoteur dans son logement Ă©tudiant Ă©tait mission impossible. « Alors j’ai achetĂ© quelques vieux vĂ©los de course, j’ai installĂ© un monte-vĂ©lo dans ma chambre et j’ai commencĂ© Ă  bricoler. Ça marchait tellement bien qu’à un moment donnĂ©, j’ai vendu la moitiĂ© de mes meubles pour transformer ma chambre en mini-atelier. » « Alors j’ai achetĂ© quelques vieux vĂ©los de course, j’ai installĂ© un monte-vĂ©lo dans ma chambre et j’ai commencĂ© Ă  bricoler. » Du marketing Ă  la clĂ© Ă  molette Ce qui avait commencĂ© comme un passe-temps a peu Ă  peu pris de l’ampleur. D’abord grĂące Ă  ses collĂšgues du théùtre municipal, qui avaient remarquĂ© qu’il rĂ©parait et revendait des vĂ©los. Plus tard, aprĂšs l’obtention de son diplĂŽme et dans un emploi en marketing pour un grossiste en hĂŽtellerie, il n’a jamais vraiment tournĂ© le dos Ă  sa passion. « Je gagnais bien ma vie, mais je voulais continuer Ă  bricoler, » raconte Bas. « J’ai donc louĂ© un bĂątiment vacant dans lequel je travaillais sur des vĂ©los un jour par semaine, gĂ©nĂ©ralement le week-end. » Puis il est devenu plus audacieux, rit-il : « Je me rendais dans des magasins d’occasion pour racheter des lots de vieux vĂ©los que je retapais ensuite. » Son amour pour l’artisanat n’a cessĂ© de grandir, et il a fini par rĂ©duire son emploi marketing Ă  quatre jours par semaine afin de consacrer une journĂ©e entiĂšre au vĂ©lo. Ce fut un tournant dĂ©cisif : il s’est inscrit Ă  la Chambre de commerce et s’est installĂ© Ă  son adresse actuelle, la Vechtclub XL – un incubateur crĂ©atif Ă  Utrecht oĂč les entrepreneurs se renforcent mutuellement. « À un moment donnĂ©, j’ai rĂ©alisĂ© : je peux en vivre, » confie Bas. « Alors j’ai sautĂ© le pas, et je m’y suis consacrĂ© Ă  100 %. » Des vĂ©los sur mesure comme prolongement de l’identitĂ© L’amour pour la crĂ©ativitĂ© et le sur-mesure est donc nĂ© dĂšs l’enfance, mais une autre source d’inspiration l’a motivĂ© : « J’étais fascinĂ© par cette Ă©mission sur OCC Choppers – tu sais, ces types qui fabriquaient des motos customisĂ©es. Je me suis dit : pourquoi ne pas faire ça dans le monde du vĂ©lo ? On peut tout aussi bien crĂ©er quelque chose d’unique et stylĂ©. » « Un vĂ©lo n’est pas juste un produit. C’est le prolongement de ton identitĂ©. Et ça doit se voir. » Aujourd’hui, Bas construit des vĂ©los entiĂšrement adaptĂ©s aux souhaits de ses clients. « De la couleur jusqu’au montage, tout est possible. J’adore impliquer les gens dans le processus. On prend un cafĂ©, j’écoute leur histoire, puis on fait un plan ensemble. Ça fonctionne – les gens adorent quand leur vĂ©lo devient une extension d’eux-mĂȘmes. » Son projet le plus spĂ©cial ? « Un vĂ©lo fixed gear avec une peinture entiĂšrement personnalisĂ©e. Le client avait fait une sorte de dessin d’enfant sur Paint pour montrer comment il voulait que le cadre soit peint. J’ai fait appel au meilleur atelier de peinture des Pays-Bas pour transformer ce dessin en un vrai design – logo Lievens inclus. J’ai dĂ» modifier le cadre pour y intĂ©grer une transmission par courroie. Ce client, un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, possĂšde aujourd’hui trois vĂ©los customisĂ©s de chez moi, » sourit Bas. La ville Ă©volue, le vĂ©lo aussi Bas observe une nette Ă©volution dans la maniĂšre dont les gens perçoivent le vĂ©lo. « Ce n’est plus simplement un outil fonctionnel. Les gens veulent un vĂ©lo qui leur correspond, c’est devenu un produit de style de vie. » Il remarque aussi de nombreux changements dans la mobilitĂ© urbaine. « À Utrecht, de plus en plus de gens laissent leur voiture. La ville devient engorgĂ©e. En centre-ville, le vĂ©lo est bien plus rapide. » Ce changement concerne aussi les professionnels : « Je vends de plus en plus de vĂ©los-cargos Bullitt Ă  des entrepreneurs et artisans. Ils se garent Ă  l’extĂ©rieur de la ville et livrent leur matĂ©riel ou leurs produits en centre-ville avec un vĂ©lo-cargo Ă©lectrique. IdĂ©al. » Et pour les services de livraison, c’est aussi une aubaine : « Des livreurs de cafĂ© viennent chez moi chercher un Bullitt. Pour eux, c’est la meilleure façon de travailler efficacement en ville. » Une collaboration fondĂ©e sur des valeurs partagĂ©es Pour construire ses vĂ©los, Bas utilise des composants haut de gamme – et c’est lĂ  que PENDLR entre en jeu. « J’ai entendu parler de vous via un autre atelier. PENDLR est un super fournisseur, » raconte Bas. « Les prix sont bons, les livraisons rapides – ce qui est crucial pour un petit entrepreneur comme moi – et surtout, l’offre est large et bien prĂ©sentĂ©e. » Il apprĂ©cie particuliĂšrement les emballages atelier de marques comme KMC. « Ils sont bien tarifĂ©s, sans emballage superflu – donc aussi plus respectueux de l’environnement. C’est comme ça que j’aime travailler. » Ce qu’il apprĂ©cie surtout, c’est que PENDLR semble partager les mĂȘmes valeurs fondamentales : orientĂ© solution, pratique, et axĂ© sur le service. « Il faut s’entourer de gens qui te ressemblent. Ça vaut pour les clients, mais aussi pour les fournisseurs. C’est comme ça qu’on avance ensemble. » « Nous partageons les mĂȘmes valeurs : axĂ© sur le service, pas de chichis, on rĂ©sout les problĂšmes. » Construire plus que des vĂ©los Les ambitions de Bas vont bien au-delĂ  des vĂ©los sur mesure. « Je veux dĂ©velopper davantage ma marque Lievens. Mais aussi : former des gens. En particulier ceux qui sont Ă©loignĂ©s du marchĂ© du travail – leur transmettre un mĂ©tier, construire quelque chose ensemble. » Il rĂȘve aussi d’avoir son propre lieu Ă  Utrecht. « Un espace oĂč l’on ne vient pas seulement pour les vĂ©los, mais aussi pour rencontrer les gens. Un lieu de quartier, oĂč l’on entre volontiers. » Et son vĂ©lo de rĂȘve Ă  lui ? Bas Ă©clate de rire. « J’en ai dĂ©jĂ  construit une dizaine pour moi, » dit-il en clignant de l’Ɠil. « Mais ils ne restent jamais longtemps Ă  moi, parce qu’au final, ils finissent en boutique
 et il y a toujours un client qui tombe amoureux de l’un d’eux. » Ainsi, son vĂ©lo de rĂȘve change sans cesse de forme – et de propriĂ©taire. Mais cela ne semble pas le dĂ©ranger le moins du monde : tant qu’il peut continuer Ă  construire son rĂȘve
 et ses vĂ©los.

Le 27 mai 2025

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Bram van Duinen

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Partenaires en micromobilité | PENDLR et Schwalbe : Comment Schwalbe donne une seconde vie aux vieux pneus
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Partenaires en micromobilité | PENDLR et Schwalbe : Comment Schwalbe donne une seconde vie aux vieux pneus

Aujourd’hui, c’est la JournĂ©e mondiale du Recyclage ! À l’occasion de cette journĂ©e spĂ©ciale, nous avons rendu visite Ă  Schwalbe pour en apprendre davantage sur leur programme de recyclage innovant des chambres Ă  air et des pneus extĂ©rieurs. Partenaire de PENDLR, Schwalbe Ɠuvre depuis des annĂ©es Ă  rendre son processus de production plus durable et Ă  boucler le cycle des matĂ©riaux. Nous avons Ă©changĂ© avec Maiko Bakker et Elisa Treling sur les ambitions de Schwalbe et les dĂ©fis qu’elles impliquent. La durabilitĂ© comme valeur fondamentale "Nous avons toujours Ă©tĂ© un fabricant de pneus de vĂ©lo, ni plus ni moins", explique Maiko. "Comme nous n’avons pas de grand groupe d’investissement derriĂšre nous et que nous nous concentrons uniquement sur les pneus de vĂ©lo, nous pouvons rĂ©ellement innover en matiĂšre de durabilitĂ©." Les premiĂšres dĂ©marches vers le recyclage ont dĂ©butĂ© dĂšs l’an 2000. "C’est Ă  ce moment-lĂ  que nous avons commencĂ© Ă  nous interroger sur ce que nous pouvions faire avec les dĂ©chets liĂ©s aux pneus de vĂ©lo. Un pneu est composĂ© de nombreux matĂ©riaux et s’use naturellement avec le temps, ce qui rĂ©duit la puretĂ© des matĂ©riaux rĂ©cupĂ©rĂ©s. Cela complique leur rĂ©utilisation." Des solutions de recyclage innovantes Les premiĂšres tentatives de recyclage consistaient Ă  compresser les pneus en tapis de caoutchouc, comme ceux utilisĂ©s dans les ateliers de vĂ©lo et les salles de sport. "C’était une premiĂšre Ă©tape intĂ©ressante, mais ce n’était en rĂ©alitĂ© qu’un ‘downcycling’. Nous voulions aller plus loin." En 2010, Schwalbe a introduit une innovation majeure : une couche anti-crevaison fabriquĂ©e Ă  partir de latex recyclĂ©. "À l’époque, nous ne pouvions pas encore utiliser du caoutchouc recyclĂ© de haute qualitĂ© pour la bande de roulement du pneu, mais nous pouvions l’utiliser pour la couche anti-crevaison. Aujourd’hui, cette couche – composĂ©e Ă  un tiers de latex recyclĂ© – est intĂ©grĂ©e Ă  nos pneus les plus populaires, comme le Marathon et l’Energizer Plus." Une avancĂ©e majeure : le recyclage des chambres Ă  air Une percĂ©e importante a eu lieu en 2015 avec le recyclage des chambres Ă  air. "Les chambres Ă  air sont idĂ©ales pour le recyclage, car elles sont entiĂšrement composĂ©es de caoutchouc butyle", explique Maiko. "Nous retirons les valves – qui peuvent ĂȘtre entiĂšrement rĂ©utilisĂ©es – et nous dĂ©vulcanisons le caoutchouc afin de fabriquer de nouvelles chambres Ă  air." Le processus commence chez les magasins et revendeurs de vĂ©los. "Les revendeurs collectent les chambres Ă  air et peuvent nous les envoyer gratuitement – nous prenons en charge les frais d’expĂ©dition", explique Elisa. "Toutes les chambres Ă  air sont ensuite stockĂ©es dans de grands conteneurs en Allemagne, puis envoyĂ©es en IndonĂ©sie pour ĂȘtre recyclĂ©es." Le programme s’est dĂ©veloppĂ© rapidement. "Aux Pays-Bas, nous recyclons aujourd’hui environ 400 000 chambres Ă  air par an ! Ce que je trouve particuliĂšrement intĂ©ressant, c’est que les revendeurs Ă©taient trĂšs sceptiques au dĂ©part. ‘Je vais juste les jeter’, entendait-on souvent. Mais aujourd’hui, prĂšs de 1 300 revendeurs participent activement Ă  la collecte. Si notre portail de recyclage tombe en panne, notre boĂźte mail est inondĂ©e de messages", sourit Maiko. La Benelux n’est pas la seule rĂ©gion oĂč Schwalbe mĂšne ce programme. "Nous sommes actifs dans toute l’Europe, ainsi qu’aux États-Unis et au Royaume-Uni, et nous cherchons continuellement Ă  nous Ă©tendre." Les pneus extĂ©rieurs : un dĂ©fi encore plus grand Le recyclage des pneus extĂ©rieurs s’est avĂ©rĂ© ĂȘtre un dĂ©fi encore plus complexe. "Un pneu extĂ©rieur est composĂ© de plusieurs matĂ©riaux, comme du caoutchouc, de l’acier et des additifs chimiques. Il est impossible de recycler un produit constituĂ© de tant de composants diffĂ©rents", explique Maiko. "C’est pourquoi nous avons Ă©tabli un partenariat avec Pyrum Innovations. Ensemble, nous avons dĂ©veloppĂ© un procĂ©dĂ© permettant de broyer les pneus extĂ©rieurs et de sĂ©parer Ă  nouveau les matiĂšres premiĂšres." Une fois collectĂ©s, les pneus extĂ©rieurs passent par un processus permettant de rĂ©cupĂ©rer du gaz, de l’huile, du textile, de l’acier et du noir de carbone. Ce dernier est ensuite utilisĂ© pour produire le Green Marathon, un pneu composĂ© Ă  100 % de Fair Rubber, exempt Ă  99 % de substances nocives et fabriquĂ© Ă  partir de 80 % de matĂ©riaux recyclĂ©s et renouvelables. En Allemagne, le recyclage des pneus extĂ©rieurs est dĂ©jĂ  un grand succĂšs, et nous espĂ©rons l’introduire aux Pays-Bas dans les annĂ©es Ă  venir. Du recyclage au choix de matiĂšres premiĂšres responsables En plus du recyclage, Schwalbe examine Ă©galement de prĂšs l’origine de ses matiĂšres premiĂšres. "Pour le cafĂ© et le chocolat, il existe depuis longtemps des certifications Fairtrade, mais pour le caoutchouc, ce n’était pas vraiment le cas. Une petite organisation appelĂ©e Fair Rubber existait, mais seuls quelques petits acteurs y adhĂ©raient. Nous avons dĂ©cidĂ© de rejoindre Fair Rubber, et nous payons dĂ©sormais aux producteurs 150 % du prix du marchĂ© mondial, Ă  condition qu’ils respectent des normes de production Ă©quitables. Aujourd’hui, 70 % de notre production est labellisĂ©e Fair Trade, et notre objectif est d’atteindre les 100 % d’ici 2030." Un goĂ»t pour aller encore plus loin Schwalbe s’engage Ă  intĂ©grer encore davantage la durabilitĂ© dans le secteur du vĂ©lo. "Ce qui fait la force de notre dĂ©marche, c’est que ce n’est pas un simple argument marketing. Chaque produit durable que nous lançons est proposĂ© au mĂȘme prix que son prĂ©dĂ©cesseur. Nous ne vendons plus que la version durable. Nous voulons que le recyclage et la durabilitĂ© deviennent la norme, et non l’exception." "Nous voulons que cela devienne aussi naturel que collecter et retourner des bouteilles en verre ou des piles usagĂ©es." Avec dĂ©jĂ  des millions de pneus recyclĂ©s et un rĂ©seau international de revendeurs engagĂ©s dans une dĂ©marche durable, Schwalbe prouve qu’une Ă©conomie circulaire est possible dans l’industrie du vĂ©lo. "Nous ne faisons qu’effleurer les possibilitĂ©s offertes, et nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă  aller encore plus loin." Travailler ensemble pour un avenir durable Les programmes de recyclage innovants de Schwalbe montrent que la durabilitĂ© est une rĂ©alitĂ© possible dans l’industrie du vĂ©lo. En investissant continuellement dans des solutions circulaires, Schwalbe prouve que la durabilitĂ© ne doit pas se faire au dĂ©triment de la qualitĂ© ou de l’accessibilitĂ© financiĂšre. Chez PENDLR, nous partageons cette mĂȘme vision : un monde du vĂ©lo oĂč le rĂ©emploi et le recyclage deviennent la norme. C’est pourquoi nous sommes fiers de collaborer avec Schwalbe. Ensemble, nous rendons la mobilitĂ© quotidienne plus flexible, plus efficace et plus verte !

Le 17 mars 2025

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Bram van Duinen

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Visite Madame Vélo : Comment une passion pour le vélo est devenue une entreprise prospÚre
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Visite Madame Vélo : Comment une passion pour le vélo est devenue une entreprise prospÚre

Le 8 mars 2025, c'Ă©tait la JournĂ©e internationale des droits des femmes—le moment parfait pour mettre en avant une entrepreneuse. Et qui de mieux que Sylvie de Madame VĂ©lo ? Son nom parle de lui-mĂȘme : Sylvie rĂ©pare des vĂ©los avec passion depuis 25 ans. OĂč tout a commencĂ© Son aventure dans le secteur du vĂ©lo a commencĂ© en 2000, lorsque son compagnon de l'Ă©poque a ouvert un magasin de cyclomoteurs. Sylvie s'est lancĂ©e dans le projet Ă  condition que des vĂ©los soient Ă©galement vendus et entretenus. "C'Ă©tait l'Ăąge d'or des cyclomoteurs, mais je sentais que leur popularitĂ© allait diminuer." AprĂšs avoir suivi les formations nĂ©cessaires et acquis de l'expĂ©rience, Sylvie est devenue une rĂ©paratrice de vĂ©los confirmĂ©e. Il y a quatre ans, elle a ouvert son propre magasin : Madame VĂ©lo, situĂ© Ă  la Gentpoortstraat Ă  Bruges. "Le nom vient bien sĂ»r du français, mais dans le dialecte brugeois, ces mots sont aussi souvent utilisĂ©s. Aujourd'hui, tout le monde m'appelle Madame VĂ©lo, et j'adore ça !" Une offre complĂšte pour chaque cycliste Chez Madame VĂ©lo, l'accent est mis sur les vĂ©los Ă©lectriques, les speed pedelecs et les vĂ©los pliants Ă©lectriques. Elle a dĂ©libĂ©rĂ©ment retirĂ© les vĂ©los de ville sans assistance de son assortiment. Sa collection d'accessoires est soigneusement sĂ©lectionnĂ©e et complĂšte parfaitement son offre en magasin. "Les antivols et les sacoches sont les produits les plus vendus, et je remarque une forte augmentation de la demande pour les casques. La sensibilisation Ă  ce sujet progresse rapidement !" Les dĂ©veloppements en matiĂšre de micromobilitĂ© Sylvie observe l'Ă©volution de l'industrie du vĂ©lo, mais elle constate aussi des dĂ©fis importants, notamment en matiĂšre de rĂ©glementation et de technologie. "Il y a encore beaucoup de choses Ă  changer au niveau gouvernemental. Prenons l'exemple des speed pedelecs : ils n'ont tout simplement pas de place adaptĂ©e dans la circulation. Ils ne conviennent ni aux pistes cyclables ni Ă  la chaussĂ©e. Pourtant, on rĂ©flĂ©chit Ă  peine Ă  ce problĂšme, mĂȘme dans les nouveaux dĂ©veloppements." Selon Sylvie, cette situation est Ă  la fois dangereuse et illogique. "Comment peut-on justifier que les speed pedelecs partagent la route avec des piĂ©tons, des enfants Ă  vĂ©lo, des trottinettes et des vĂ©los cargo ? Il est urgent de mettre en place une meilleure infrastructure et une rĂ©glementation claire." Outre les problĂšmes d'infrastructure, Sylvie voit aussi des opportunitĂ©s au sein de l'industrie du vĂ©lo, notamment en ce qui concerne les batteries. "L'industrie du vĂ©lo a dĂ©jĂ  fait d'Ă©normes progrĂšs, mais les batteries peuvent et doivent encore Ă©voluer. Une batterie de vĂ©lo est soumise Ă  de nombreuses contraintes : elle doit ĂȘtre aussi compacte et tendance que possible pour s'intĂ©grer au vĂ©lo, mais cela se fait souvent au dĂ©triment de la performance et de la durabilitĂ©." Elle reste toutefois optimiste pour l'avenir : "Je prĂ©vois des percĂ©es dans ce domaine dans les annĂ©es Ă  venir. Il y a encore un grand potentiel dans la technologie des batteries, et cela peut avoir un impact majeur sur le secteur du vĂ©lo." La force de Madame VĂ©lo Dans un monde oĂč les grandes chaĂźnes et les boutiques en ligne prennent de plus en plus de place, le service personnalisĂ© devient un vĂ©ritable atout. C'est lĂ  que Sylvie se distingue. "Je connais chaque client et je sais exactement ce dont il a besoin. Qu'ils m'appellent ou qu'ils passent en magasin, c'est toujours moi qui leur rĂ©ponds. Je vends les vĂ©los moi-mĂȘme, je les rĂ©pare moi-mĂȘme et je rĂ©ponds personnellement Ă  toutes leurs questions." Cette approche directe et de confiance permet aux clients de toujours savoir Ă  quoi s'attendre. Ainsi, son magasin peut offrir ce petit plus en termes de service. "Cela devient aujourd'hui rare dans tous les secteurs. Mais un vĂ©lo est un produit qui nĂ©cessite un service approfondi. Il faut aussi ĂȘtre capable de rĂ©soudre d'Ă©ventuels problĂšmes provenant du fabricant. C'est pourquoi je connais chaque produit de mon magasin sur le bout des doigts." Une source d'inspiration Chez elle, Sylvie a clairement transmis sa passion pour un mĂ©tier artisanal. Sa fille aĂźnĂ©e commencera ses Ă©tudes supĂ©rieures l'annĂ©e prochaine et, tout comme sa mĂšre, elle ne veut pas d'un emploi de bureau. "Elle souhaite exercer un mĂ©tier oĂč les gens se disent : waouh, une femme qui fait ça ?!" Ainsi, Sylvie reste une source d'inspiration pour sa fille et pour d'autres femmes qui souhaitent se distinguer dans des mĂ©tiers souvent perçus comme masculins. PENDLR : le partenaire de la micromobilitĂ© Chez PENDLR, nous partageons la vision de Sylvie de Madame VĂ©lo : le service personnalisĂ© et la passion pour la qualitĂ© sont primordiaux. En tant qu'entrepreneuse, Sylvie sait mieux que personne Ă  quel point il est important d'innover en permanence et de rĂ©pondre aux attentes de ses clients. Souhaitez-vous Ă©lever votre passion pour le vĂ©lo et le service client Ă  un niveau supĂ©rieur ? Ou souhaitez-vous acquĂ©rir une machine de rodage ? Devenez client chez PENDLR et dĂ©couvrez comment nous pouvons soutenir votre entreprise avec plus de 23 000 produits, 160 grandes marques et un service fiable.

Le 9 mars 2025

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Bram van Duinen

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